La vision aimable du monde arabe dans laquelle je suis submergée contraste avec celle qui revient secouer le monde à l’issue des attentats de Paris. La consternation est générale et, à Essaouira, on respire aussi le malaise dû au traitement de l’information au niveau mondial. Quoi qu’il en soit, à partir de maintenant nous devrons présenter notre carnet et ouvrir notre sac devant l’ami Youssef chaque fois que nous entrerons à l’Institut français… le monde est devenu fou !
Si je m’accroche bien
soulève-moi loin
au-dessus des vagues.
Si loin
que je puisse saisir le monde
dans une seule main
et le caresser de l’autre,
doucement,
pour lui rendre
le souffle de paix
que nous lui avons volé.